Vous souhaitez agrandir votre potager ou en créer un nouveau, mais il suffit d’y penser, vous vous sentez déjà découragé par tout le travail à faire !
Pensez à toute l’énergie que vous aurez besoin de dépenser pour nettoyer la pelouse, désherber les mauvaises herbes…
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Ne paniquez pas, je vais vous montrer un moyen de le faire sans prendre les devants.
Et pour vous donner du courage, cet article va décomposer les opérations en 4 étapes, d’où le nom de la technique : ABCD.
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Vous n’êtes toujours pas motivé ?
Pensez à l’enthousiasme que vous éprendrez en plantant les légumes que vous aurez choisis !
Imaginez la joie que vous ressentirez lorsque vous récolterez des légumes supplémentaires !
Mettons-nous donc dans la peau d’un guerrier pour décrocher ce travail une bonne fois pour toutes ! ! !
Plan de l'article
A comme un genre d’arrachement
Bientôt un potager ici ! L’endroit que vous avez choisi pour créer le nouveau potager peut être envahi de ronces, d’herbes hautes ou simplement de pelouse.
Si la végétation est dense, il faudra attaquer avec une débroussailleuse, de préférence avec une lame métallique, car le simple rotofil de nylon ne fera pas le poids contre les tiges épaisses.
Dans le cas d’une pelouse, d’une bêche ou mieux, une pioche enlèvera la couche superficielle dans laquelle l’herbe est enracinée.
Je vous supplie d’interdire les désherbants chimiques du jardin. Ces produits empoisonnent la terre (et ils ne marchent pas sur une brosse épaisse de toute façon).
B comme Burning ?
Mon composteur déborde de déchets végétaux. Il ne s’agit pas de poursuivre une politique de la terre brûlée dans le potager !
Ni pour s’entraîner à brûler comme dans la forêt amazonienne !
Mais il suffit de recycler tout ce que nous avons coupé à l’étape précédente.
Nous pourrions brûler ces « déchets végétaux » dans un petit incinérateur de jardin (et collecter les cendres pour amender le sol), mais cela ruinerait un matériau extrêmement utile tout en envoyant du CO2 dans le Atmosphère pour rien.
Je préfère les « brûler lentement », c’est-à-dire les mettre au compost. Il est un peu plus long, mais il sera ensuite utilisé pour enrichir votre terrain.
Vous allez dire « oui, mais les graines des mauvaises herbes vont être semées partout ! »
Pas du tout, je fais du compost avec des herbes à grains depuis des années et mon potager n’est pas envahi par la végétation.
Le secret : je paille mes cultures avec une bonne épaisseur de paillis (au moins 10 centimètres). Cela empêche la lumière de faire germer des graines d’herbes indésirables et étouffe celles qui auraient déjà commencé à pousser.
C comme Couvercle
Ici, le carton a été utilisé pour couvrir, mais je ne le recommande plus, car nous ne savons pas vraiment ce que contient le carton recyclé en tant que produits chimiques. Cette étape consiste à couvrir la parcelle d’herbes nettoyée de deux choses :
- D’abord une bonne couche de feuilles mortes, de déchets végétaux, de paille, de foin… que vous pouvez également surmonter avec l’herbe enlevée à l’étape précédente.
- Puis pour garder tout cela en place : un filet, un treillis métallique ou des branches.
Il est préférable d’éviter les feuilles de plastique car :
1. Ils ne laissent pas passer la pluie ou l’air, ce qui ralentirait considérablement la décomposition de la litière végétale,
2. Ils finissent par tomber en morceaux, ce qui laisse de nombreux morceaux de micro-plastique dans la terre.
Cette couverture devrait rester en place assez longtemps, idéalement tout l’hiver, soit 2 à 4 mois.
D’où l’intérêt de faire ce travail à l’automne ou au début de l’hiver.
D comme Décompactage
Pour les petites surfaces, la fourche à bêche remplace avantageusement la grelinette. Au printemps suivant (si vous avez commencé la préparation en automne/hiver), toutes les traces de végétation vivante auront disparu sous l’épaisse couche de paillis.
Si vous avez la chance d’avoir un sol d’excellente qualité (mais c’est rarement le cas), un simple grattage vous permettra d’ameublir le sol pour réaliser vos premiers semis ou plantations.
Je précise tout de suite que je suis plutôt fan du non-travail du sol (même si j’ai encore un petit problème avec mon sol argilo-limoneux).
Pour faciliter ce travail du sol léger, choisissez le bon moment pour le faire. Le sol ne doit pas être trop sec ou trop collant.
Surtout, résistez à la tentation de la barre franche ! Cela transformerait votre terre en une belle semoule, qui durcirait comme du ciment dès la première pluie.
Si les 4 étapes ABCD vous semblent trop difficiles, et si l’intrigue à préparer est petite, je vous propose une alternative en une seule étape. C’est E comme…
E comme Élevage
C’est en train de tourner pour ce légume élevé jardin ! Il s’agit d’élever votre parcelle au-dessus du niveau du sol.
Tout simplement ? Oui, car cela demandera certainement du travail, mais beaucoup moins qu’avec les étapes précédentes.
Pour contenir le terrain, il est nécessaire d’entourer la parcelle de bordures en bois. Vous pouvez les fabriquer vous-même ou acheter un cadre entièrement fait pour un potager en carrés.
N’utilisez pas de feutre géotextile, car il constituerait une barrière entre le sol vivant et votre potager surélevé.
Remplissez la parcelle délimitée avec un mélange de terre de votre jardin et de compost (vous pouvez également obtenir des sacs de terre végétale dans la jardinerie).
C’est ça, c’est fini ! Votre parcelle est prête à accueillir ses premiers légumes !
Une autre solution pour réaliser un potager surélevé est la lasagne qui alterne plusieurs couches de matière végétale.
Ah, j’allais oublier le double F !
Sur une idée de Romain dans les commentaires, j’ajoute le double F comme Fabrication !
Une astuce pour finir
Pour être sûr de réussir votre nouvelle intrigue, ne voyez pas trop grand. Si vous avez plusieurs parcelles à faire, il est préférable de terminer une parcelle complètement avant de vous attaquer à la seconde, sinon vous n’aurez pas l’impression d’aller de l’avant.